Les Arts et Metiers

Quels arts et métiers sont utiles à la Cité.

Je ne dis pas Indispensable dans le mesure ou une vie où l'on se contente seulement de l'indispensable doit être bien triste.

Lequels sont utiles, et comment lier ensuite travail et salaire, production et besoin...


I : Corps de métiers

A : Autour de l’installation
Charpentier bûcheron, Forgeron, (mais aussi pourquoi pas : Maçon, Tailleur de pierre, Couvreur zingueur), Potier céramiste, Fondeur (chargé de faire fondre les métaux récupérables type bronze ou cuivre…). Pour le plus simple, les bâtisses peuvent être en torchis et chaume, si elles sont bien conçues elles seront plus confortables que nos maisons actuelles
B : Autour de l’habitat
Tourneur sur bois, Ebénistes, Tisserand, Tailleur, Tanneur, Savonnier, Verrier, Menuisier, Potier (pour la vaisselle), Pigmentier (chargé de l’élaboration de pigments).
C : Autour des besoins :
Médecin apothicaire, Imprimeur, Cordonnier, Boulanger, Luthier/Facteur, Brasseur, Orfèvre (émailleur et autres, pour les broches, fibules, etc.), Armurier.
Dégager un corps mi professionnel mi enseignant, pour l’arithmétique, la géométrie, l’enseignement de la nature, l’histoire, la gymnastique, les langues, la vertu*,etc.
D : Autour des productions
Jardinier (le paysan agronome ne cultivant que peu, mais bien…), Hydraulicien (chargé de l’entretient des citernes, et de l’approvisionnement en bonne eau des fontaines), Apiculteurs, Semencier pépiniériste (chargé de la garde et du renouvellement des plantations communautaires), Eleveur (moutons, chevaux ou ânes), Vigneron, Meunier

II Bâtiments à usages communautaires

A : Pour la vie citoyens
Grande salle (et grandes cuisines), Théâtre, Bibliothèque/Archives, Marché couvert, Observatoire astronomique (sisi, c’est tellement beau le ciel), Lavoirs, Bains, Bouleutérion (sorte de petit théâtre couvert, afin qu’il soit possible de s’y réunir toute l’année).
B : Utilitaires
Moulin, Pressoir, Citernes, Séchoirs, Greniers, Salle de réunion, Serres, Ecurie, Vivier, Pigeonnier et poulaillers, Ateliers divers (fours de potier, verrerie, savonnerie, imprimerie…, avec petits entrepôts attenants).

La liste des artisans réellement spécialistes me semble complète, même si je ne décris pas toutes les spécialités que l’on pourrais trouver au sein de chacun (le potier notamment). Toutes les autres activités non spécifiées devraient pouvoir relever de tous (comme la vannerie ou le filage de la laine). Si l’on compte quelques artisans par art, travaillant seul ou de concert, on arrive au chiffre de 100, chiffre que l’on double pour avoir la production agricole adéquate (un agriculteur peut nourrir entre Cinq et Dix personnes avec une agriculture jardinée)…Je situe donc le cap d’une communauté auto suffisante à 250 adultes, mais en gardant à l’esprit que les femmes comme les hommes peuvent travailler, et que la plupart connaissent au moins deux métiers. Pas difficile de s’y connaître un peu dans tous les métiers du bâtiment, ou dans deux métiers différents (moi par exemple je pourrait coller à : jardinier, hydraulicien, apiculteur, et semencier pépiniériste…sans oublier que je commence à m’y connaître pour les métiers de la construction, mis à part que je n’ai pas encore fabriqué moi-même de chaux…).

Ne pas utiliser dans la communauté de technologies que l’on n’est pas en mesure de produire, réparer, recycler. Ainsi je ne vois pas de place marquante pour l’électricité, vu que tous les appareils électroniques proviendraient de l’extérieur, et en cas de panne nous pourrions bien être obligés de recourir à cet "extérieur".
Les communications et liens materiels avec l’extérieur ne doivent selon moi être favorisées que pour des échanges marchands, du troc, pas des liens de dépendance.
Cela implique un certain nombre de sacrifices (ah les bonbons à la gélatine de porc, les marchmallow, les doubitchou roulés sous les aiselles!!!), qui seront bien consentis si l’on perçoit à quel point l’électricité n’est qu’un confort pour notre vanité et notre orgueil.

Le fonctionnement économique serait basé sur le don librement consenti, le troc. Les besoins primordiaux doivent être satisfaits par le travail communautaire et donc gratuits. Pas de travers spéculatifs que l’argent peut induire. Pour le reste, il faudra organiser la chose : dans un marché pour les biens de la communauté, ou l’on établit des parts en fonction de la production, et dans les boutiques, ou chaque artisan fait selon son bon vouloir
Quand des abus se produisent, l’assemblée doit se réunir et statuer. Pour les personnes qui profiteraient du système, on ostracise si les préjudices sont trop importants.




*Oui, ça fait un peu chieur moralisateur, mais il me semble que la jeunesse aurait avantage à maîtriser au plus tôt le sens et la portée de mots comme courage, tempérance, prudence, ou justice, et à s’exercer à les mettre en application. C’est une condition de Platon (« Nul ne peut être un homme de bien si les jeux de son enfance ne l’y ont point prédisposé »), qui me semble pleine de bon sens et est le préliminaire logique d’une société fonctionnant sans ces lois dictant leur conduite aux individus.
L’Education est la clef d’une société épanouie et fonctionnant avec liberté.

Ce qu'il serait bien effectivement, c'est que l'on puisse faire des choses varié. Mais biensur selon nos compétences, et aussi nos gouts pour tel où tel chose à faire.
Car c'est ensemble que nous pouvons construire quelque chose.
Chacuns ses vertus.