les commissions

Un sujet très malheureusement oublié dans le fonctionnement politique : les commissions.

je met l'idée que j'avais en tête, et après, qui veut donner son avis le fasse.

Déja les commissions seraient des sortes de magistratures temporaires répondant à un besoin temporaire d'attention nécessitant une reflexion plus poussée que ce que pourrait faire l'assemblée générale ordinairement.
l'avantage des commissions est qu'elle peuvent davantage faire appel à des spécialistes et être opérationelle 24h sur 24 là ou existe un vide dans les magistratures habituelles.

Pour les matières ne requerrant pas d'attention constantes, telles que la gestion des chemins et leur entretient (matières confiées à des curatelles permanentes), la cité aura recours à ces commissions.
Elles seront mises en place lors d'Assemblées Générales sur simple proposition d'un citoyen qui estime qu'il y aurait dans une telle création un aventage certain. Après l'exposé de ses motivations, on donne la paroles aux citoyens qui souhaitent commenter, puis aux curateurs qui veulent s'exprimer, et les Ecclesiarques font voter l'assemblée.
Pour la constitution d'un tel groupe qui peut avoir des pouvoirs, on réclâmera les trois quart de l'Assemblée pour. Une fois adoptée, on redonne la parole aux citoyens pour déterminer la durée (reconductible), les éventuels pouvoirs s'il s'agit de placer une curatelle pour executer les décisions qu'elle prend, et bien entendu les membres (de quatres à huit). Ils seront élus par l'Assemblée : on demande à chaque citoyen d'inscrire sur un tesson, le nom de deux personnes qui lui semblent tout à fait indiqués pour cette commission.
Les curateurs choisissent quand à eux de la moitié des personnes qui siègeront dans cette commission : en choisissant une dizaine de noms, les deux à quatres (la moitié du nombre retenu) ayant retenu le plus de suffrage des citoyens étant retenus pour la comission.

Concrètement à quoi ces commissions s'attèleront-elles?
tout d'abord à des problèmes sanitaires (dans le cas d'apparition d'une maladie par exemple), mais aussi pour étudier une idée soulevée par un citoyen et ne dépendant pas du champ d'expérience des magistratures ordinaires, comme une modification du système éducatif ou de santé etc.

En aucun cas toutefois n'en faire une sorte de cellule de travail avant un vote aux assemblées. Bien que plus rapide, cela mâcherait le travail de l'Assemblée Générale et ce serait là retirer aux citoyens une part de leur intégrité civique.

Toutefois, dès que la situation de crise met en cause la sécurité publique, c'est BIEN au polémarque qu'il appartient de prendre les choses en main...

Tu es un grand chevalier Telimectar.
Mais peux-tu m'éclaircir au niveau des spécialistes qui seraient opérationnels 24/24 heures?

MDR euh j'ai pas de cheval tu sais

Sinon par "spécialiste" j'entends simplement des personnes dont le métier ou les compétances sont en rapport direc avec l'objet de la commission.

Si on reprend l'exemple d'un problème de santé publique qui survient, c'est aux gens ayant des conaissance médicales, pharmacologiques, ou encore de l'intendance (pour fournir à tout le monde le nécessaire) que l'on s'adressera.

et quand je dis 24h sur 24, étant donné que la commission répond à une situation qui ne doit pas durer, c'est pour marquer l'opposition avec l'Assemblée qui se réunirait huit heures par semaine au grand maximum, et les magistrats, dont la charge (ou l'honneur, c'est comme on veut est aussi active 24h sur 24...

Oui biensur je comprend tout à fait.

Je suis heureux de te voir développer cette direction. Je pense qu'il faut à présent t'attacher plus précisément au problème le plus épineux, à savoir la répartition des pouvoirs entre le polémarque et les commission. Qu'est-ce qui détermine la situation de crise qui fait que le pouvoir revient au polémarque ? Qui tranche ? Selon quel critère ? Réfléchir à cette question est capital pour éviter tout futur conflit de compétence ou d'autorité.