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Un petit moment avec le baron du celte

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Message  Euryale Sam 13 Nov 2010 - 20:49

Le Baron de Reinsberg-Düringsfeld a écrit: Janvier:
Le premier moisde l'année, suivant l'usage actuel, tire son nom du dieu Janus, à qui NumaPompilius le consacra quand il l'ajouta au calendrier romain.

Les Anglo-Saxonsappelaient ce mois « Giuli » ou « Aefterageola » (mois de Joul ou après Joul) et« Wolfmonath » (mois des loups); Charlemagne lui donna le nom de « Wintarmânôth »(mois d'hiver).

Lesdénominations les plus anciennes dont les Germano-Belges se sont servis pourdésigner le mois de janvier, sont « Hardmaend » (mois dur);« Ysmaend » (mois des glaces); « Huwelykmaend » (mois desmariages) et « Laumaent, leumaent ou lomant. » Ce dernier nom quis'est conservé en flamand sous la forme « Lauwmaend» ou« Louwmaend, » reste encore à expliquer.

L'âpreté de lasaison qui a fait donner à ce mois les noms de « Hardmaend » et de« Ysmaend » s'oppose à la signification de « mois tiède »qu'aurait le mot de « lauwmaent » si l'on admet qu'il vient de« lauw, » tiède (tepidus).

C'est pourquoiKiliaen, le célèbre lexicographe flamand, dérive ce nom de « louwe,lauwe, » loi (en anglais « law »), en le rattachant à la coutumeprétendue de se marier par préférence, soit au commencement, soit vers la finde janvier, d'où vient aussi à ce moisla dénomination flamande de « huwelykmaend. »

D'autres, touten adoptant l'opinion de Kiliaen sur la composition de « laumaent, »mettent le vieux mot « louwe » en rapport avec le renouvellement des magistrats qui, selon ces auteurs,aurait eu lieu au mois de janvier.

D'autres encoreprésument que le nom de « louwmaend » signifie ou « mois destanches » ou « mois où l'ontanne. » Ils prétendent que la tanche, poisson qui en Brabant s'appelle« louw », se pêche, en janvier plus abondamment qu'à tout autretemps, et qu'anciennement les tanneurs à cause du « mois de tuerie »ou «slachtmaend» qui précédait alors immédiatement le « louwmaend, »auraient eu en janvier plus de peaux à corroyer « looyen, loewen » que durant le reste de l'année.

Si toutefois ilest permis d'augmenter encore le nombre des suppositions, nous serions biententés de dériver le nom de « Leumaent » ou « Lomaent » duvieux mot « leeuw » (en bas-saxon « leuen, » en anglais« low, » en flamand moderne « loeijen » beugler, mugir, cequi serait assez d'accord avec la dénomination de « mois des loups »que l'on trouve chez bien des peuples de l'Europe s'appliquant tantôt audécembre ou novembre, tantôt au janvier ou février [1].

Le nom de« Klaging » ou « Klagmaend, » mois des plaintes, quidésigne également le mois de janvier, neparaît être formé que par corruption de « Glugmanet », dénomination queles Danois ont donnée à ce mois [2].


Février:
Lorsque Numa Pompilius ajouta ce mois au calendrier romain, il le consacra, d'après les uns, aux sacrifices expiatoires ou aux lustrations, «februa», que tout le peuple romain pratiquait pendant ce dernier mois, pour se laver des fautes commises dans le cours de l'année, et, d'après les autres, au dieu Februus ou à la déesse Februa qui présidait ces lustrations. Le nom flamand de « reiniging-maend » (mensis purgatorius), mois de purification, est la traduction du nom romain.

Pour un motif analogue, les Anglo-Saxons donnèrent au mois de février le nom de « solmonath, » mois des gâteaux, ou «mensis placentarum s, comme dit Beda. C'était dans ce mois qu'on sacrifiait au soleil des gâteaux (« sol, soul » en vieux anglais) ou « sollen, sullen, » comme on nomme encore aujourd'hui les omelettes à Ypres, et la dénomination saxonne s'est conservée en flamand sous les formes de « salmaend, selmaend, sulmaend, selle, sille. »

La dénomination de « schrikkelmaend, » mois bissextil, n'a pas besoin d'explication; mais sur le nom actuel de « sprokkelmaend » ou « sporkelmaend » il n'y a pas moins d'incertitude que sur celui de « lauwmaend », du premier mois de l'année.

L'ancienne forme de ce nom : « sporkel, sporkelle » nous rappelle l'article troisième du concile de Leptines « De spurcalibus in februario», qui défend les fêtes païennes célébrées au mois de février, et plusieurs auteurs sont d'avis que ces « spurcalia » que M. Rapsaet croit plus ou moins analogues avec les « februalia a des Romains,ont donné leur nom au mois, où elles avaient lieu. Mais comme les Romains ne connaissent pas de fête sous ce nom, et que les mots « spurcalia, spurcamina, spurcitae a se retrouvent à plusieurs reprises employés en bas-latin dans la signification de fêtes ou coutumes païennes, il est à supposer que ce n'est pas le mois qui tire son nom de la fête, mais que c'est au contraire la fête que l'Église a appelée d'après le mois, en lui donnant à dessein le nom équivoque de « spurcalia » (salisseries, cochonneries, de « spurcus, » sale) pour la tourner en dérision. Bientôt ce nom appliqué dans le principe à la fête païenne du mois de février devint terme générique pour désigner les cérémonies du paganisme.

On ne connaît pas la nature de cette fête du mois de sporkel, mais tout porte à croire que c'était la même fête à laquelle le mois de février doit son autre nom de « solmaend a ou « sulmaend » .

Quelques savants expliquent le nom de sporkel ou sprokkel par le vieux mot « sprokkelen » qui en Gueldre est encore en usage dans la signification de cueillir du bois sec ou des branches sèches, appelées en vieux flamand « sporkels » ou e sprokkels. » D'autres le mettent en rapport avec le mot anglo-saxon « spearca, » étincelle (en anglais spark, sparkle, en flamand, « spark, sparkel. » D'autres encore le dérivent de « sprout-kele » nom dont les Anglo-Saxons désignaient également leur solmonath, et qui se rattachait à la nourriture principale de cette saison, consistant en potages aux choux, appelés « kele » ou « kell. »

Dans le dialecte de Louvain le mot « sporkel, » ou « sprokkel » signifie « très-mauvais » par rapport au temps, et on s'y sert le plus souvent de la phrase « het is sporkel weêr, » quand il neige et pleut tout à la fois. Mais nous ignorons si « sprokkelmaend » a tiré son nom de ce mot ou si la phrase de e sprokkel weder a ne doit pas sa signification au mois de sporkel.

Charlemagne a donné au mois de février le nom de « Hornung, » mot qui n'est pas moins difficile à expliquer que celui de « sporkel. »

La dénomination de « Blydemaend » mois joyeux, qui désigne aussi le mois de février, nous rappelle celle de « blidemaaned a en danois.

Selon M. Théophile Lansens, le mois de février s'appelle encore quelquefois à Ypres, « kattemaend, » mois des chats, par rapport à la fête nommée « Ypersche katten-feest. »

Mars:
Le mois de mars, qui fut pendant des siècles le premier mois de l'année, a conservé en flamand le nom de « lentemaend », mois du printemps, que Charlemagne lui a donné en l'appelant « Lentzinmânoth.» Bien que dans les documents flamands du moyen-âge la dénomination de « maerte, meerte » se trouve plus fréquemment employée que toute autre, il est certain que « lentemaend » était déjà, à une époque plus reculée, en usage chez les Germano-Belges. Les Anglo-Saxons se servaient également du nom de « Lenctmonat » pour désigner leur « Hredmonath », mois de Hreda ou Rheda, déesse à laquelle ils avaient consacré le mois de mars.

Quant aux noms de « Dorremaend », mois sec, et de « Thormaend », mois de Thor, qui s'appliquent également à mars, nous ne savons pas si l'une et l'autre de ces dénominations ont été d'usage dans les Pays-Bas, ou si l'une d'elles n'est pas une corruption de l'autre.

Thormaend se retrouve dans les pays germaniques du nord, où « thorri » en islandais, « thore » ou « thorsmonad » en suédois, désignent le mois de janvier, et « tormaaned » en danois, « thurrmonad » en suédois, celui de mars; mais, d'après Biörn, toutes ces dénominations ne se rattachent pas au nom de Thor ou Donar, mais à l'âpreté de l'hiver, de sorte que « thorri » aussi bien que « tormaaned, thurrmonad » et « dorremaend » signifient « mois sec », ce qui serait parfaitement d'accord avec le nom de suchyi (» sushiz », ou « sushez », en slavon d'aujourd'hui), que les anciens Slaves ont donné au mois de mars.

Avril:
Le mois d'avril, appelé en flamand « grasmaend » mois de l'herbe ou du gazon, et « paeschmaend » mois de Pâques, était consacré, chez les Anglo-Saxons, à la déesse Ostara.

C'était en l'honneur d'Ostara, la brillante déesse de l'aurore et du printemps, que l'on célébrait la fête de « l'Iostur » ou «Eostur, » fête qui valut au mois d'avril le nom anglo-saxon « d'Eosturmonath, » et à la fête chrétienne de Pâques, la dénomination allemande « d'Ostern, » qui s'est maintenue en Allemagne jusqu'à nos jours.

Dans les documents flamands du moyen-âge, la désignation « d'aprel, aprille » l'a emporté sur les autres. On y trouve même « aberest » au lieu du nom latin.

Charlemagne conserva à ce mois le vieux nom « d'Ostarmanot. »

La dénomination de « Fatermanath s parait être empruntée aux peuples du Nord : les Suédois appellent le mois d'avril « värant, » de « vär, » printemps; les Danois le nomment « faaremaaned, » mois des brebis.

Le nom « d'eijermaend » mois des œufs, se rattache à la saison et se retrouve ailleurs appliqué au mois de mai.

Mai:
Le mois de mai, ou mois de « Maja, » qui, dans presque tous les dialectes germaniques, a perdu son nom primitif pour prendre le nom latin, est connu en Flandre sous la dénomination de « bloeimaend, » mois de la floraison.

Charlemagne donna à ce mois le nom de « winnemanôth » ou « wunimanôth, » de « winnê » ou « wunna » (en gothique « vinja »). Ce dernier mot, qui signifiait en vieux teuton « prairie » ou « pacage, » était aussi employé pour « délices. » Aussi dans les poètes du moyen-âge « Mai » a-t-il toujours le sens de « temps joyeux de l'été » ou « époque des plaisirs du printemps. » C'est pourquoi les Flamands en ont formé le nom de « wonnemaend » ou « woenstmaend, » mois des délices.

Les Anglo-Saxons désignaient le mois de mai du nom de « drimilchi » mois des trois laits, parce que en mai les vaches donnent du lait trois fois par jour.

Tandis qu'anciennement le mois de mai s'appelait aussi « vrouwenmaend, » mois de la dame, nom qui se rattachait probablement Freija, la Vénus germanique, il reçut au siècle dernier le nom de « mois de Marie, » et fut particulièrement consacré à la Vierge.

Juin:
Les plus anciennes dénominations anglo-saxonnes du mois de juin sont « Lida, aerra Lida, Searmônad et Midsumormônad. » Beda, traduit « lida » par « blandus, » doux, ou « navigabilis, » navigable (de « lide, » en anglais « lithe, » en vieux-teuton « lîdan, » calmer, ou de « lîda, » calme).

Charlemagne donna à ce mois le nom de « Brâchmônâth, » mois de jachère, qui s'est conservé en flamand, bien qu'il soit moins usité en Belgique que celui de « zomermaend » mois d'été et celui de « weimaend » ou « wedemaend, » (de « wieden, » sarcler).

L'explication des autres termes dont les Flamands se sont jadis également servis pour désigner le mois de juin, tels que « langdagmaend, » mois du long jour et « roozenmaend » mois des roses, n'offre aucune difficulté.

La dénomination de « sommertras » ou « somairtras » qui se trouve dans des documents romans répond à celle de « braekmaend. » « Somair, sommert » en wallon, c'est la terre qui, après avoir porté du blé ou de l'avoine, se repose, terre labourable ou laissée en jachère. Voilà pourquoi le nom de somairtras est encore employé pour désigner le mois de mars.
sources:Traditions et légendes
de la Belgique

Traditions et légendes de la Belgique:
Descriptions des fêtes religieuses et civiles,
usages, croyances et pratiques populaires
des Belges anciens et modernes

Tome premier
(Janvier-juin)


voici quelques extrait d'un fabuleux livre ou l'on décrit jours après jours les liens avec les saints et saintes et leurs origines celte, viking et autre...

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Message  Euryale Sam 13 Nov 2010 - 21:12

Le Baron de Reinsberg-Düringsfeld a écrit:
Juillet:
Bien que Suétone, qui vivait à Rome au deuxième siècle de J.-C., ait dit expressément que Jules César ayant corrigé les erreurs du premier calendrier, Marc-Antoine, en sa qualité de consul, ordonna que, pour perpétuer la mémoire de ce bienfait, le mois « quintilis » ne s'appellerait plus désormais que « Julius », du nom du réformateur. On a lieu de croire que ce nom, aussi bien que celui d'« Augustus » (août) remonte à une plus haute antiquité et se rattache probablement au solstice d'été.

Les Anglo-Saxons désignaient ce mois des noms de « Lida, äftera Lida » (Lida II), et « Wedemônad » (mois de pacage); Charlemagne lui donna le nom de « Heumanoth » (mois des foins).

Les Flamands ont conservé à ce mois les dénominations de « hooimaend » (mois des foins) et « weidemaend » ou « wedemaend » (mois de pacage).

Dans les documents romans se trouvent les noms: « fœnal » ou « fœneræ » (mois de la fenaison), et « seval » on « sefall », d'origine inconnue .

Aout:
Presque toutes les dénominations du mois d'août se rattachent à l'idée de la récolte « Oogstmaend » (dans les documents du moyen âge « oghest, ogst, ôst, ôstmaent, oustmaent, maent van oeghst ou eohst), » « Bouwmaend » (du vieux saxon « boo, lewod » moisson, comme en néerlandais « bouw, bouwt), » et « Arnmaend » (du vieux teuton « aran » moisson, en gothique « asans ») n'ont pas d'autre signification que celle de « mois de la moisson. » Il en est de même du nom de « rispmoänne » (de « rispen, » récolter), qui en Frise désigne ce mois, et tout nous porte à présumer, que le nom latin « d'augustus » que, selon Macrobe, ce mois prit de celui de César Auguste en vertu d'un édit publié par le sénat, l'an 730 de Rome, ait été la dénomination populaire du mois « sextilis. » Car le mot « augustus » dérivé aussi bien que « auctumnus, » du verbe « augere, » augmenter, correspond entièrement au mot flamand « oogst, » qui vient du vieux verbe « oeken, » augmenter .

Charlemagne conserva à ce mois le nom de « augstmonath » ou « aranmanoth. »


Les dénominations de « Maeymaend, » mois de la fauche et de « kokmaend, » mois de la moisson ou mois où le soleil cuit, comme on dit, les raisins, les prunes, etc., désignent également le mois d'août.

Le nom de « Veodmonath, » mois de la sarclure (de « weod, » en vieux saxon « wiod, » en flamand « wede, wiede ) » que les Anglo-Saxons donnèrent à ce mois, s'est conservé en flamand sous la forme de « wiedemaend. »


septembre:

Le mois de septembre qui a conservé le nom que lui valut la place qu'il occupait dans le calendrier de Romulus, bien qu'il soit depuis longtemps le neuvième mois de l'année, s'appelle en flamand « herfstmaend » (mois de l'automne), « havermaend » (mois de l'avoine), « gerstmaend » (mois de l'orge) et « pietmaend, speltenmaend » (mois de l'épeautre).

Charlemagne donna à ce mois les noms de « herivistmanoth » (mois de l'automne) et de « widemanoth » (mois de la sarclure). Cette dernière dénomination correspond à celle de « veodmonath, » qui chez les Anglo-Saxons désignait le mois d'août.

Le nom anglo-saxon de « hâlegmonath » mois sacré, se rapporte aux sacrifices qui avaient lieu en ce mois.

Octobre:

Le dixième mois de l'année, qui était le huitième dans l'ancien calendrier, comme son nom l'indique, a conservé en flamand le nom de « wijnmaend, » mois des vendanges, que Charlemagne lui donna, quoique depuis longtemps la vigne ait disparu du pays flamand. Les autres dénominations, telles que « aerzelmaend, » mois de déclin (du verbe « aerzelen, » hésiter, reculer), « herselmaend, » « rozelmaend » mois de la graisse (de « russel ou roetsel, rosel, » graisse) et « eiker ou eikelmaend, » mois des glands, sont plus ou moins tombées en désuétude.

Les Anglo-Saxons désignaient ce mois du nom de « vintirfyllith.» commencement de l'hiver.


Novembre:
Ainsi que les deux mois précédents, le mois de novembre porte une dénomination qui n'est plus justifiée par la place qu'il occupe dans le calendrier actuel. Son nom, qui signifie neuvième, cessa de lui convenir dès l'époque où Numa Pompilius ajouta deux mois à l'année des Romains.

Charlemagne a nommé ce mois « windunmanoth, » mois du vent, et les Flamands lui ont conservé ce nom (windmaend) que du reste, en Belgique, il mérite pleinement, quoique la vieille dénomination de « slachtmaend, » mois de tuerie, soit à présent la plus usitée. De même que « smeermaend, » mois de la graisse et « offermaend, » mois des sacrifices qui désignent le même mois, cette dénomination se rattache aux sanglants sacrifices qui anciennement avaient lieu en novembre et qui valurent à ce mois son nom anglo-saxon de « blôtmonath, » mois du sang.

Plusieurs autres dénominations telles que « loefmaend, horemaend ou hoermaend, » dont on ne connaît pas au juste l'origine restent encore à expliquer. Quelques savants, font dériver « horemaend, » de l'ancien mot teuton « horo » (en anglo-saxon horu), boue et lui donnent la signification de « mois des boues. » D'autres l'expliquent par l'ancien mot anglais « hoar, hoary, » en anglo saxon « hor, » gris, blanc, de sorte que le nom signifie « moi des frimas, » ce qui serait assez d'accord avec la dénomination irlandaise « frermnânadhr, » mois des glaces.

Décembre:
Le dernier mois de l'année qui, de même que les trois mois précédents, a conservé son ancienne dénomination, bien qu'il ne soit plus le « dixième mois » dans le calendrier, s'appelle en flamand « wintermaend, »mois d'hiver, ou «kerstmaend, kersmaend, » mois de Noël.

Les Anglo-Saxons désignaient ce mois du nom de « giuli » on forma Geola « mois de Joul ou avant Joul, » d'après le nom.de la fête qui amenait chez eux le solstice d'hiver. Dans la suite ils le nommaient « midwinter, » mois de mi-hiver.

La dénomination de « heilogmanoth, » mois sacré que Charlemagne donna à ce mois, ainsi que celle de « windelmaend, » mois des maillots, se rattache à la Nativité de Jésus-Christ.

Il en est de même du nom de « deloir, » ou « mois de l'oir, » qui se trouve souvent dans les documents romans du moyen âge. C'est le mois de l'héritier du Seigneur ou le mois consacré par la naissance de Notre Sauveur.

Les noms de « wolvenmaend, » mois des loups, et de « slachtmaend, » mois de tuerie, sont faciles à expliquer.

sources: Traditions et légendes
de la Belgique

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Descriptions des fêtes religieuses et civiles,
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Tome second
(Juillet-Décembre)
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